Quelle fin d’année 2022 ! Entre une coupe du monde de football aux conditions d’organisation plus que discutables, des soupçons hélas confirmés de députés européens achetés par des lobbyistes et des entreprises énergétiques qui ont profité de la crise pour engranger des bénéfices historiques… Oui, quelle fin d’année ! Tous les populistes et autres marchands de complots qui se respectent ont eu assez de matière. Malheureusement, je ne doute pas que l’année 2023 donnera, elle aussi, des raisons de hurler au loup !
De beaux rêves, des illusions cruelles
Nos démocraties (« un mauvais système, mais le moins mauvais » disait Churchill) ont tendance à croire que le salut et l’avenir radieux viendront des hommes et de leur capacité à gérer les difficultés ensemble. Ce n’est vrai qu’en partie.
C’est vrai que depuis l’instauration du capitalisme, notre système de santé n’a jamais été aussi performant. Du moins en nos pays occidentaux car dans ceux qui nourrissent notre capitalisme, la situation est souvent proche de notre Moyen Âge.
Quant au communisme qui se voulait une démocratie (le pouvoir étant censé être entre les mains du peuple), il se termine systématiquement en dictature. Le mythe du sport rendant tous les hommes « égaux sur le terrain » et cultivant la fraternité a accouché de l’hooliganisme, de joueurs multimillionnaires aux revenus indécents, de l’utilisation du sport comme arme de communication politique. Le sport a aussi généré un système hyper-inégalitaire puisque les joueurs les moins doués sont laissés sur le carreau et abandonnés comme de vieux jouets cassés (1)
Un peu de réalisme s’il vous plaît
Nous sommes friands de ces utopies supposées changer le monde. Mais comme une nouvelle année ne change souvent rien, nous oublions trop souvent que ces utopies sont animées par des hommes et que, quoi qu’on en dise, l’homme n’est pas totalement bon. Le ver est dans le fruit.
Cela doit-il nous rendre pessimistes ?
Non, il y a de l’espoir ! Comme l’a dit le Christ : « Vous le savez : ceux que l'on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l'esclave de tous (2). » Non seulement il l’a dit mais il l’a également mis parfaitement en pratique en sa personne. Il nous donne donc une source d’espérance. Alors si révolution il doit y avoir, commençons par celle de Christ qui s’invite dans notre vie… Y’a du boulot !