Certains rivalisent d’inventivité pour décorer de lumière leurs façades de maison. D’autres préfèrent illuminer leur intérieur et leur sapin. Les municipalités mettent en place toutes sortes d’illuminations. Les commerçants ne sont pas en reste en faisant briller leurs vitrines à grand renfort de pères Noël, de sapins, de rennes et de bonhommes de neige lumineux !
C’est un peu comme si les humains cherchaient à éloigner la nuit dans cette période où les jours sont devenus si courts que l’angoisse étreint parfois les cœurs.
Bien avant le Noël chrétien
C’est certainement pour cela que l'on n’a pas attendu les chrétiens pour fêter la lumière en décembre et en janvier. On trouve encore des traces de ces réjouissances dans de nombreuses régions du monde.
Dans les sociétés nordiques, le soleil disparaît même totalement pendant quelques jours ! On imagine la fête lorsqu’il réapparaissait et que les jours recommençaient à augmenter !
Dans la société romaine les douze derniers jours de l’année solaire (du 25 décembre au 6 janvier) étaient une période redoutée, un temps d’obscurité et de vide. On y ajustait les calendriers solaires et lunaires au milieu de deux longues fêtes, propices aux excès : les saturnales et les calendes.
La contre-proposition des chrétiens
Les chrétiens ont alors investi cette période pour fêter la venue de Jésus et proposer un autre type de fête. L’Évangile les y a encouragés, puisqu’il présente Jésus comme la lumière qui vient dans le monde.
Tout ce qui brille n’est pas de l’or !
Malgré leurs découvertes et leurs progrès technologiques impressionnants, les humains continuent de redouter ces périodes sombres et froides qui entourent le solstice d’hiver. La nuit et le danger menacent toujours nos vies et il arrive fréquemment que le moral des gens flanche en cette période. Mettre des lumières partout nous rassure un peu, mais ne suffit pas à chasser nos démons.
La vraie lumière
La Bible témoigne au contraire d’une lumière douce qui nous guide dans la nuit, comme une lampe qui éclaire nos pas. Elle annonce aussi ce jour où Dieu lui-même sera notre soleil.
Et si nous profitions de cette obscurité pour (re)découvrir ce Jésus qui chasse les ténèbres des cœurs et qui a réchauffé les vies de millions de gens ?
Ce n’est pas Jésus que nous verrons dans les décorations de Noël.
Ce n’est pas lui qui brillera le plus dans nos villes et nos villages.