J’ai eu la joie de passer mon été auprès de ma famille dans mon île nature, en Guadeloupe. Ceci m’a donné de belles occasions de réfléchir à mon parcours et à ce que je suis devenue.
Ce que les gens savent de moi
Ce matin, là dans le calme de l’aube du jour, où seul le coq sonne le réveil et où les petits oiseaux commencent à piailler, je me suis demandé : « Qui suis-je vraiment ? »
• Suis-je cette enfant née, pieds nus, dans la savane, qui a grandi au milieu d’une famille heureuse, comblée d’amour ?
• Suis-je cette jeune femme qui, dès la majorité, a quitté son île pour commencer une nouvelle vie en métropole ?
• Suis-je cette maman qui assiste à la croissance de ses deux gardes du corps de fils à Paris ?
• Suis-je la chargée en ressources humaines qui aime son travail ou encore la croyante qui aime servir son Seigneur ?
Les gens qui connaissent notre famille en Guadeloupe disent volontiers que nous, les « Théophile », nous nous ressemblons physiquement. Nous avons aussi les mêmes manières d’agir, de servir, d’accueillir, de vouloir faire le bien… Nous ressemblons en fait à notre père.
Qui suis-je réellement ?
Bien que ces réalités soient importantes pour moi, je crois que mon identité n’est plus là.
Depuis que j’ai reconnu en Jésus mon Sauveur, je ne suis pas seulement l’enfant de mes parents. Mon identité ne dépend pas davantage de ce que je fais, et encore moins de ce que l’on dit de moi.
Je me vois désormais comme la fille du Dieu vivant à travers Jésus-Christ qui m’a révélé qui est mon Père au ciel. Avec l’ADN de Christ en moi, je m’exerce à lui ressembler en trouvant dans la Bible toutes les clés pour parler, marcher et agir comme lui. Il est mon grand frère, mon modèle. Ainsi, comme l’apôtre Paul l’a affirmé avant moi, je peux dire : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi* ».
Cela fait 35 ans que j’ai donné ma vie à Dieu, 35 années donc que Dieu est devenu mon Père grâce à Jésus. Je suis ainsi devenue la fille du Roi des rois. Je sais que lorsque je ne serai plus dans ce monde, je vivrai avec lui pour toujours dans son Royaume qui ne finit pas.
Un petit clin d’œil à l’aéroport
Avant d’embarquer, il m’a fallu présenter ma carte d’identité sur laquelle on peut lire « Théophile », le nom que mon père terrestre nous a légué.
Savez-vous qu’il veut dire « Ami de Dieu » en grec ?
Quel privilège d’avoir hérité de ce nom et de pouvoir le vivre chaque jour !