Une bonne nouvelle cela se partage !

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Une bonne nouvelle cela se partage !
Pourquoi les chrétiens se sentent-ils obligés de dire à tout le monde ce qu’ils croient ? Bien sûr tout le monde a le droit de croire en quelque chose : Dieu, Allah, Elvis... Mais pourquoi cette volonté de convaincre de leur foi ? Après tout, on voit rarement quelqu’un aller en pleine rue expliquer à tout le monde pourquoi il aime Soprano !

Prosélytisme et tolérance

C’est une bonne question ! D’autant plus que dans une société aussi diverse que la nôtre, est-il vraiment utile de dire ce qu’on croit... surtout à propos de Dieu ? C’est un sujet tellement sensible et personnel. D’ailleurs l’histoire le montre bien : les discussions trop vives sur la religion – et la politique ! – ne mènent à rien de bon. Il suffit de faire la liste des tensions dues aux différences religieuses ! En plus, vouloir convaincre... n’est-ce pas un peu intolérant ?

Une vérité qui en vaut la peine

Ces réactions sont normales. Il faut dire que l’histoire chrétienne est parsemée de mauvais exemples, de conversions forcées, de raisons parfois à la limite de la manipulation. Cependant, partager ses convictions, et même vouloir convaincre, n’est pas intolérant. La « persuasion », lorsqu’elle est faite sans coercition, est une pratique humaine normale. L’apôtre Paul, l’un des premiers grands missionnaires, tentait lui aussi de persuader de la vérité de ce Jésus qu’il annonçait.
En plus, il y a des messages quivalent la peine d’être présentés de manière convaincante : l’égale dignité de tous les êtres humains, par exemple ! Si cette vérité est digne d’être présentée avec persuasion, à combien plus forte raison celle de l’existence du Dieu qui est la source de cette dignité humaine. C’est lui qui a créé les êtres humains porteurs de son image ! C’est ce Dieu qui sauve, par Jésus-Christ, les êtres humains de tous leurs esclavages ! Quelle bonne nouvelle… qui en vaut la peine !

Un Dieu d’amour et de compassion

Pourquoi les chrétiens partagent-ils leur foi ? Tout simplement par souci, par amour, des autres. Je prends un exemple. J’aime faire de la montagne, et j’aime aller marcher seul. Une fois, je me suis retrouvé en pleine descente en zone difficile avec un brouillard montant. Impossible de savoir où j’allais. Deux autres randonneurs m’ont dit de les suivre au moment où j’allais m’engager sur un très mauvais sentier. Je suis reconnaissant qu’ils m’aient montré le bon chemin !
Le chrétien sait qu’il n’est pas meilleur que les autres, mais qu’il a été sauvé par Jésus-Christ. Il sait aussi que seul Jésus-Christ peut libérer. C’est par amour et compassion qu’il appelle à venir à Jésus en disant : « Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon. Heureux celui qui trouve refuge en lui ! »

Pour aller plus loin
Actes des Apôtres 19.8 - Psaumes 34.9


Imaginez : un jour, un ami vous a promis de vous offrir un voyage. Les jours passent, mais vous ne voyez rien venir.

Une promesse qui tarde

Les mois s’écoulent… Toujours rien. Un an, deux ans… Vous commencez sérieusement à douter car vous ne voyez toujours rien venir. Pas le moindre signe de ce voyage que vous espériez tant.
Et puis, un beau jour, votre ami revient vous voir. Il sort de sa sacoche un magnifique album qui décrit toutes les étapes du voyage autour du monde qu’il a payées et qu’il a minutieusement préparées pour vous. Vous n’en croyez pas vos yeux. C’est encore plus beau que dans vos rêves. Vous comprenez alors qu’il n’a pas traîné pendant que vous attendiez. Il voulait juste que ce voyage soit parfait. Vous vous reprochez alors d’avoir douté. Aujourd’hui, vous ne savez plus comment exprimer votre joie, comment remercier votre ami.

Une plus belle promesse encore

Eh bien, l’Évangile, c’est un peu cela ! Sauf que la promesse était bien plus grande et qu’il a fallu beaucoup plus de temps pour qu’elle se réalise.
En effet, Dieu avait promis un messie à l’humanité, le sauveur dont elle a besoin. Siècle après siècle, les prophètes d’Israël apportaient des précisions. Mais personne ne savait quand il allait venir.
Il faut bien l’avouer : quand Jésus est né, seules quelques personnes ont pressenti que Dieu honorait à travers lui sa promesse. Quand, des années plus tard, Jésus a commencé à faire des miracles, guérir les malades, prendre soin des laissés pour compte… une poignée de gens ont reconnu en lui le Messie, mais une majorité l’a rejeté. On a forgé des accusations de toutes pièces et on l’a condamné pour des paroles qu’il n’avait pas dites. On lui a infligé le châtiment le plus infamant de l’époque : la crucifixion.

Une promesse pour aujourd’hui

La promesse de Dieu était-elle anéantie ?
Loin s’en faut. Trois jours après sa mort, il est sorti du tombeau, vainqueur de la mort. Et lorsqu’il a quitté ses disciples pour retourner à Dieu son père, il leur a promis deux choses : il reviendrait et il allait leur envoyer son Esprit. Il serait ainsi avec eux tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
Les chrétiens savent désormais que la mort de Jésus n’était pas un échec. Au contraire, Jésus a pris sur lui les conséquences des fautes des hommes. Sa mort permet à ceux qui y croient d’obtenir le pardon. Grâce à sa victoire définitive sur la mort, ils reçoivent une vie nouvelle qui ne finira jamais.
Comment voulez-vous qu’ils gardent cette bonne nouvelle pour eux ?

Auteurs
Yannick IMBERT

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