Comment croire en un Dieu qu’on ne voit pas ?

Complet Réflexion

Invisible comme le vent, Dieu n’en est pas moins réel lui aussi.

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Comment croire en un Dieu qu’on ne voit pas ?

Combien de fois n’entend-on pas : « Moi, je suis comme Thomas, je ne crois que ce que je vois » ? Mais qui est ce Thomas à qui on s’identifie ? Il avait tout quitté pour suivre Jésus pendant trois années. Mais avec la mort de Jésus, tout espoir était aussi mort. Trop bouleversé, il n’a pas réussi à croire ses amis qui lui disaient avoir vu Jésus vivant.

Pourtant quand, une semaine plus tard, Jésus s’est présenté lui-même devant lui et qu’il l’a reconnu, il s’est écrié : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Qu’a-t-il vu ce jour-là ? Que Jésus est Dieu ? Non bien sûr. Il est impossible de voir Dieu.

Thomas n’est pas le seul dont la Bible nous raconte la difficulté à croire. Dieu se donne à croire de diverses manières. En voici quelques-unes :

Dieu se teste 

Comme on voit la solidité d’un tabouret en l’utilisant, Dieu ne craint pas d’être mis à l’épreuve (voir encadré). Toutefois, si Dieu accède à notre lenteur à croire, il attend de nous que nous agissions en conséquence de ce qu’il nous a dit. 

Dieu s’écoute 

Un peu comme le vent qu’on entend dans la cheminée, mais qu’on ne voit pas, Dieu se fait entendre. Il parle par exemple par des personnes que nous croisons ou par nos proches. Vous entendrez parfois quelqu’un qui n’est en rien au courant de ce que vous vivez et qui pourtant fera un commentaire en lien avec la question que vous vous posez.

Dieu s’observe

Avez-vous déjà entendu le rugissement d’une grande cascade, admiré le flamboiement d’un coucher de soleil ? L’apôtre Paul commentait : « La puissance sans limites de Dieu et ce qu’il est lui-même sont des réalités qu’on ne voit pas. Mais depuis la création du monde, l’intelligence peut les connaître à travers ce qu’il a fait ». Certes, on peut fermer les yeux pour ne pas voir le vent agiter les feuilles des arbres. On peut se boucher les oreilles pour ne pas entendre le sifflement du vent de tempête ou le murmure de la brise du soir. Cependant, cela n’empêche pas le vent d’exister. 

Dieu se lit

Dieu a donné aux hommes un moyen privilégié pour entendre sa voix : la Bible. Rien n’est automatique mais il arrive souvent qu’à sa lecture, les mots prennent sens et vie pour nous comme une feuille d’automne soulevée par le vent. Le Dieu invisible se rend audible par l’écho de ses paroles en nous.

Oui, Dieu se révèle. Celui qui l’entend ou le voit est invité à lui obéir et à l’honorer.

Il y a fort longtemps, le prophète Jérémie disait de sa part : « Vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur ».

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Gédéon voulait savoir si c’était vraiment Dieu qui lui avait parlé. Il a donc placé une peau de mouton dans l’herbe et a demandé à Dieu que la rosée se dépose sur la laine mais que l’herbe autour reste sèche. C’est ce qui est arrivé. Cela ne lui a pas suffi. Gédéon a recommencé l’expérience en sens inverse : il fallait que la rosée se dépose sur l’herbe, mais que sa toison reste sèche. C’est ce qui s’est produit. Ainsi convaincu, Gédéon a obéi à la voix divine.Juges 6.36-40 

Auteurs
Prisca WILES

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Pour aller plus loin 

Jean 20.24-29 ; Romains 1.18-23 ; Job 33.14-18, 42.5 ; Jérémie 29.11.

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