Laura a perdu son travail, et son moral en a pris un sérieux coup. Ensuite, des problèmes d’argent sont venus s’ajouter lorsque les allocations de chômage ont cessé.
Le regard de son entourage a changé. Elle n’a pas supporté que ses amis la regardent comme si c’était sa faute.
Hélas, l’histoire de Laura se reproduit souvent. Pour beaucoup, en effet, c’est l’argent qui donne de la valeur à l’individu !
« On nous fait croire, que le bonheur c'est d'avoir... »
Ces paroles d’Alain Souchon* dénoncent une société basée sur la possession et le consumérisme à outrance. Il questionne avec justesse surson impact quant à notre notion de bonheur.
On se comporte souvent comme si les nantis avaient plus de valeur que les déshérités. Pas étonnant qu’ils aient une faible estime d’eux-mêmes.
La toute-puissance de l’économie en question
Les temps troublés que nous vivons mettent en évidence la fragilité de la société basée sur l’argent et l’économie.
Certes, on peut saluer les gestes de nos autorités pour un peu mieux rémunérer certaines professions laissées pour compte jusque-là. Il n’empêche : certains continuent de se sentir sacrifiés au nom de la stabilité économique.
La crise engendre, chez beaucoup, la crainte de perdre leur emploi et leur niveau de vie, mais aussi de se retrouver au ban de la société.
Jésus et les pauvres
Les inégalités sociales ont toujours existé. Elles étaient, sans doute, d’ailleurs, encore plus criantes qu’aujourd’hui à l’époque du Christ.
Or, les évangiles nous montrent que Jésus a passé bien plus de temps avec les démunis et ceux qui « galéraient » qu’avec les gens bien insérés. Il est allé à leur rencontre, les a écoutés, leur a manifesté son amour. Il a complètement renversé notre regard sur les gens et leur valeur. N’a-t-il pas déclaré qu’il était très difficile à un riche d’accéder au royaume de Dieu ?
Choisissons notre miroir
En réalité, Jésus n’a fait que rappeler et mettre en pratique ce que la Bible exprimait depuis des siècles. Par exemple : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », « La personne qui donne aux pauvres prête au SEIGNEUR », ou encore : « Celui qui se moque des pauvres insulte leur Créateur. »
En effet, pour la Bible, tout être humain est une image de Dieu lui-même. L’Évangile précise que c’est bien pour tous les hommes, sans distinction, que Jésus a offert sa vie.
C’est donc en lui que l’homme peut découvrir sa véritable valeur, créé et aimé par Dieu.
Depuis que je crois cela, je ne me vois plus comme auparavant et je ne regarde plus les autres comme autrefois.