La solidarité dans les veines

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Sahra Mayala est née et a grandi en République démocratique du Congo (RDC). Après avoir terminé, en France, ses études en management de la solidarité internationale, elle regagne son pays natal en 2016. Elle s’engage alors au sein du Centre pour la Promotion du Monde Rural (CEPROMOR), une ONG chrétienne de développement, fondée par son père et partenaire du SEL depuis 2004. Aujourd’hui, elle en est la directrice générale.

Une vocation familialeSarah

Très jeune, Sahra comprend qu’elle veut consacrer sa vie à aider son prochain. « Je ne supporte pas de voir les gens souffrir autour de moi », confie-t-elle. Comment peut-il en être autrement avec l’exemple de son père et celui de ses quatre frères et sœurs professionnellement impliqués dans l’assistance aux autres ? « C’est familial tout ça, c’est dans le sang », dit-elle en riant.

Aimer c’est agir

La jeune femme de 31 ans poursuit énergiquement : « Quand on aime son prochain, on doit lui faire du bien ! » Dire sa foi ne suffit pas, il faut la vivre. Cette affirmation prend encore plus de sens en RDC, pays ravagé par les affrontements armés et la pauvreté, la maladie et la faim. Pour Sahra, c’est au travers de son travail que cette préoccupation se concrétise. Elle lutte ainsi contre l’insalubrité et l’insécurité alimentaire dans les zones rurales du sud-ouest de la RDC. « Nous sommes tous dans le besoin mais certains le sont plus que d’autres », rappelle celle qui ne peut se satisfaire d’apporter une réponse spirituelle sans aide plus concrète. Car, oui, la mission de son organisation est avant tout d’accompagner les personnes en situation de pauvreté afin qu’elles puissent en sortir. Pour y arriver, elle s’appuie sur les leaders religieux locaux qui font office d’« influenceurs » auprès des populations.

Un cœur pour les femmes

Très engagée pour la cause des femmes, Sahra souhaite s’y consacrer pleinement. « Ce que j’ai remarqué autour de moi c’est que les jeunes filles ne sont pas préparées à vivre les différentes transformations survenant à la puberté », regrette-t-elle. « En Afrique, ce sont généralement des sujets tabous. » Sensibiliser les adolescentes sur les questions d’hygiène intime et menstruelle, les encourager à prendre soin d’elles et à se protéger, voilà le projet de la directrice du CEPROMOR.

Bâtir sur le roc

« C’est avec l’aide de Dieu que nous pouvons et pourrons accomplir tout cela. Si l’on bâtit sans lui, tout n’est que ruine », partage la jeune femme. Au milieu de tous ses projets présents et à venir, elle n’oublie pas en effet celui qui a affermi et guidé ses pas. « Dieu est le fondement de tout ce que je fais », conclut-elle avec un sourire.

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