Les historiens ne savent pas avec certitude qui a prononcé ces mots pour la première fois. Par contre, il n’est pas difficile de les comprendre : « Peu m’importe les catastrophes qui arriveront après moi, du moment que je n’en souffre pas. »
J’espère que cette phrase vous choque
En effet, que serait aujourd’hui l’état de l’humanité si tous ceux qui nous ont précédés avaient pensé ainsi ? Et que sera le monde demain si nous vivons avec de tels principes ?
Et pourtant…
N’est-ce pas un peu notre attitude quand nous refusons d’ouvrir les yeux sur les conséquences de notre mode de vie pour les générations futures ?
D’ailleurs, ne faudrait-il pas déjà commencer par regarder ses effets sur les autres habitants de la planète aujourd’hui ?
Le problème est complexe. Il ne peut être question de quitter nos maisons ou nos appartements pour vivre dans une yourte sans eau ni électricité. Cela n’aurait aucun sens.
Faut-il alors choisir entre militantisme écologique et sentiment d’impuissance ou de culpabilité ?
Je vous propose un autre chemin
Commençons plutôt par décider de venir en aide concrètement et généreusement à nos semblables dans le besoin, en les fréquentant nous-mêmes ou en donnant à des associations les moyens de les aider. Nous nous apercevrons vite que, par solidarité et pour respecter nos engagements ou pour aider davantage, il nous faut réduire nos différentes consommations. Nous adopterons alors un mode de vie économe et ferons la chasse à toute forme de gaspillage : alimentaire, vêtements, appareils, énergie, transports…
En aimant nos semblables, qu’ils soient proches ou éloignés, dans le temps ou dans l’espace, nous lutterons contre le réchauffement climatique et nous réchaufferons bien des cœurs.
C’est ainsi que je suis devenu écolo sans l’avoir cherché.
Georges Mary