« On n’est jamais trop vieux pour poursuivre ses rêves. N’abandonnez jamais », déclarait l'Américaine de 64 ans, Diana Nyad après avoir rallié à la nage Cuba à la Floride sans écouter ceux qui lui disaient que son corps ne tiendrait pas à son âge.
Autre exemple inspirant : Diane Friedman, une athlète de 102 ans. Elle n’a commencé à courir qu’à 70 ans et détient aujourd’hui plusieurs records du monde. Son parcours témoigne qu’il n’est jamais trop tard pour se lancer… et se dépasser.
Bien sûr, bien vieillir ne signifie pas accomplir des exploits, mais ces athlètes hors normes bousculent nos représentations traditionnelles du vieillissement et contribuent à changer notre regard.
Longtemps réduite à l’idée de déclin et de perte d’autonomie, la vieillesse présente aujourd’hui un nouveau visage. Avec l’allongement de l’espérance de vie, de plus en plus de seniors arrivent à la retraite en bonne santé. D’ici 2050, les plus de 60 ans seront 2,1 milliards dans le monde, soit deux fois plus qu’aujourd’hui.
Dans ce contexte, l’enjeu est clair : rester en forme le plus longtemps possible. Au-delà des facteurs biologiques, les études montrent que les personnes ayant un but, une passion ou un engagement social vivent plus longtemps et en meilleure santé.
Dans ce numéro, plusieurs témoignages confirment l’importance de ne pas se replier sur soi quand on vieillit. Il s’agit au contraire de rester curieux, de savoir s’amuser et de continuer à tisser des liens avec d’autres pour « vieillir ensemble ».
Et si, dans cette étape de la vie, Dieu avait aussi sa place ? Sa présence rassurante, son amour constant peuvent offrir un sens profond à cette saison de l’existence.
Bien vieillir, c’est peut-être avancer en paix, avec soi-même, avec les autres… et, pour nos auteurs, avec Dieu.