Quand nous sommes dans la détresse, il nous faut bien constater que nous n’arriverons pas à la surmonter tout seul.
Nous avons besoin des autres
Le poids de la douleur est beaucoup moins lourd lorsqu’il est partagé. Vous et moi, nous voudrions bien sûr qu’il n’y ait jamais de malheurs, ni de tragédies, ni d’épreuves dans la vie. Mais, cela n’est pas réaliste. Nous sommes tous confrontés à des périodes difficiles. Elles sont inévitables. Néanmoins, la présence de la famille ou des amis fait une grande différence.
Dans ces moments éprouvants, il faut pouvoir oser partager sa peine et son désarroi, exposer sa vulnérabilité. Nous donnons ainsi aux autres l’occasion de nous entourer et de nous consoler. Il faut créer cette ouverture de soi aux autres. Dans ce sens, les larmes constituent un puissant outil de communication. Avez-vous remarqué que nous sommes attirés vers ceux qui pleurent ? Immanquablement, nous nous approchons d’eux pour nous enquérir de ce qu’ils vivent.
Malheureusement, ceux qui s’endurcissent en ne voulant pas pleurer n’ont pas accès au baume que constitue la consolation. On ne s’approche pas de ceux qui ont désappris à pleurer, qui sont fâchés avec la vie. La colère n’attire pas. Elle éloigne.
« Dieu sait que nous n’avons jamais à rougir de nos larmes, car elles sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos cœurs endurcis. »
Charles Dickens
|
.
Pleurer, c’est…
- Décharger notre cœur de la douleur et de la souffrance que l’on traîne pour renouveler l’espoir dont on a besoin.
- Dire par les larmes, les mots que l’on ne peut exprimer autrement ;
- Éviter la spirale infernale des angoisses et de la dépression par la répression de notre douleur ;
- Exposer aux autres la douleur de notre cœur afin d’inspirer un geste de consolation.
.
Pleurer pour être consolé
Devant les grands drames de la vie, la consolation est une source de guérison sous-estimée, mais efficace. Rappelons-nous nos petits maux d’enfance et la force de guérison des bras d’une maman. Il y a donc des moments inestimables de bonheur dans le fait d’être entouré par des gens qui nous considèrent et qui ont compassion de nous, et pour ceux qu’à notre tour, nous pouvons entourer et aimer.
Mère Térésa a observé avec justesse que… « le plus grand malheur dans la vie est de se sentir seul, sans amour et abandonné de tous ».
Elle disait vrai bien sûr. Mais nous connaissons l’antidote à ce malheur : la présence de gens qui nous aiment et qui nous supportent. Par leurs mots et leurs gestes de réconfort, ils nous aident à poursuivre notre route, à continuer sur le chemin de la vie.
|
.