Un accueil inconditionnel

Complet Dieu et mon travail

Élodie, directrice d’un café solidaire.


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CV 201 7 DMM  Elodie, café solidaire (4)

Parlez-nous de votre travail

Le Hang’ART est le nom du café-restaurant solidaire ouvert en 2018. Installé dans un grand hangar habilement mis en valeur. C’est un lieu de vie accueillant, d’ouverture et de liberté, au service des Agenais. Le projet a été porté par des familles de diverses églises, mais également par des institutions partenaires.
L’équipe de professionnels, dont le chef cuisinier et les serveurs, accompagne une équipe très diversifiée de bénévoles pour assurer nos services de 50 à 80 couverts par jour.

Comment fonctionne cette diversité ?

Nous travaillons sous la forme d’une Scic (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) et je m’efforce de fairedes passerelles entre les trois pôles :
– L’insertion : nos stagiaires sont suivis par des structures médico-sociales.
– L’exclusion : nous rendons les loisirs accessibles à tous et voulons que les gens se parlent.
– L’environnement : pour réduire le gaspillage alimentaire, nous récupérons des légumes auprès des grandes surfaces ou des agriculteurs.

Quel est votre modèle économique ?

Nous proposons le principe de libre participation : celui qui consomme fait le choix de rétribuer en fonction de la valeur qu’il lui accorde et selon les moyens dont il dispose. Ce principe n’est donc ni de la gratuité, ni de l’assistanat.
Le menu de base est à 10 €. Je suis reconnaissante que nous n’ayons jamais été dans le rouge malgré la Covid. Le personnel a toujours été payé.

Et votre rôle ?

Je veille à l’engagement sur la qualité du service rendu. Cela passe par une belle déco, la qualité de la cuisine et le service efficace et chaleureux.
Nous accueillons tout le monde, quel que soit son âge ou son handicap. Le matin, un papy parkinsonien vient aider à mettre la table. Il repart ensuite, content de se sentir utile. Les clients sont bienveillants à l’égard de nos jeunes serveurs bénévoles, autistes ou trisomiques. Je m’attache à connaître le prénom des habitués et des bénévoles pour qu’ils se sentent accueillis et reconnus.

Quel lien faites-vous entre solidarité et foi ?

J’apprécie l’accompagnement socioprofessionnel, la gouvernance participative et l’engagement sur le territoire, que ce soit au niveau des accueillis ou du personnel.
Rassurée parce que je suis aimée de Dieu, je veux le partager pour que les gens se sentent respectés, accueillis et aimés. Incarner la main tendue pour créer du lien social et donner du sens à l’autre.
Je suis honorée de faire un métier que j’aime et de servir Dieu.

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