La vie nous confronte parfois à des bouleversements violents, comparables à un tsunami dans lequel bon nombre de nos repères disparaissent brutalement. La mort d’un proche déclenche une tempête d’émotions : confusion, tristesse, colère, culpabilité, regret, désespoir, solitude… D’autres évènements tels que la perte d’un emploi, une rupture amoureuse ou amicale, un déménagement, l’échec d’une entreprise sont, eux aussi, des deuils qui libèrent des émotions intenses et douloureuses.
Il est alors tentant de repousser la douleur, d’anesthésier les émotions afin d’aller mieux rapidement pour répondre aux injonctions extérieures qui imposent d’être fort, efficace, productif, souriant, patient…
Accueillir ses émotions plutôt que les combattre, reconnaître l’ampleur de la perte et mettre en place des stratégies de soutien permet de cheminer dans le processus de deuil. Cela ne signifie pas accepter l’inacceptable. C’est plutôt prendre le temps de regarder avec bienveillance ce qui est présent en nous, dans notre corps et découvrir nos besoins afin d’y répondre par des solutions adaptées.
Parler, raconter, s’exprimer

Reconnaître ses émotions et les partager avec ses proches, tout en étant à l’écoute de leur souffrance, favorise un soutien mutuel. Recevoir une écoute bienveillante et sans jugement de la part d’un confident neutre ou d’un professionnel du deuil peut être une source précieuse de réconfort.
Laisser le trop-plein s’évacuer. Les larmes libèrent les tensions en allégeant les charges émotionnelles douloureuses.
Déposer à l’extérieur ce qui étouffe l’intérieur
Les activités artistiques, entre autres l’écriture, le dessin, la peinture sont des vecteurs de transformation profonde. Elles permettent aussi au corps de collaborer au cheminement du deuil en utilisant son propre langage.
Offrir à son corps du repos
La musique, la relaxation, la méditation, la cohérence cardiaque… calment le système nerveux, et réduisent le stress et l’inquiétude.
Cultiver les liens
Chanter avec d’autres, manger entre amis, retourner au travail peuvent apporter un soutien précieux et donner un cadre sécurisant pour avancer.
Libérer les hormones du bien-être
La marche, le sport, les massages aident à libérer des endorphines qui améliorent l’humeur et réduisent le stress et l’anxiété.
Maintenir des habitudes, créer des routines simples et apaisantes
Trouver des repères réconfortants évite de se sentir submergé par le vide. C’est aussi poser des jalons qui permettent de commencer à entrevoir l’éventualité d’une vie « autrement », « plus comme avant ».
Développer une sécurité intérieure
Pour ceux qui vivent une dimension chrétienne, la prière apporte un réel réconfort. La Bible présente l’Esprit saint comme le Consolateur. Cette connexion au divin apaise et offre un sentiment de sécurité intérieure et d’espérance favorisant la résilience.