Des émotions à écouter, des mots à libérer
« Savez-vous où vont les mots que l’on ne dit pas ? Où va ce que vous voulez faire mais ne faites pas ? Où va ce que vous vous empêchez de ressentir ? On aimerait bien que tout cela tombe dans l’oubli, mais ce que l’on ne dit pas s’accumule dans notre corps et remplit notre âme de cris muets. Ce que l’on ne dit pas se transforme en insomnie, en douleur, en rumination. Ce que l’on ne dit pas se transforme en nostalgie, en perte de temps, en occasions perdues. Ce que l’on ne dit pas se transforme en devoir, en dette. Les mots que l’on ne dit pas se transforment en frustration, en tristesse, en ressentiment... Ce que l’on ne dit pas ne meurt pas, mais nous tue. »
(Auteur inconnu)
De nombreuses personnes ont des difficultés à nommer et à exprimer leurs émotions ouvertement car elles ne pensent pas avoir la permission de les reconnaître. C’est vrai tout spécialement pour les sentiments que nous estimons les plus « difficiles » tels que la peur, la tristesse et la colère.
Les conséquences du non-dit

Notre vie relationnelle est affectée quand on n’ose pas dire ou quand on s’empêche de « ressentir » alors qu’il serait préférable de se confronter loyalement aux autres, à soi-même et à Dieu. Nous choisissons l’enfouissement, l’accumulation et la rumination avec l’espoir que toutes ces émotions finiront bien par disparaître. Finalement, si nous refusons de vivre une authentique expérience de communication, c’est nous qui mourrons intérieurement à petit feu.
Identifier nos émotions

Il existe un lien entre la connaissance et la compréhension que nous avons de nos émotions et notre capacité à bien communiquer. Ce lien étroit implique que nous soyons conscients de la grande diversité et richesse des émotions et que nous apprenions à les reconnaître, afin de pouvoir les nommer, les décoder et surtout les différencier.
C’est un préalable indispensable pour une « mise en mots » adaptée et cohérente. Et c’est là souvent que le bât blesse. Nous voulons bien...