Des mamans parfois bien seules

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Des mamans parfois bien seules

Caroline dépose sa fille à l’école sous la pluie, un peu en avance, en priant que rien ne lui arrive d’ici l’ouverture des portes. Elle arrive la dernière pour récupérer son fils au sport qui l’attend dans le froid sur le trottoir. Elle assure le parcours du combattant comme tant de mères pour gérer les entrées et sorties école-sport-musique.

Caroline assure aussi des extras dans une boutique pour rallonger son salaire unique. Les enfants sont bien habillés, bien nourris, bien polis. Rien ne les distingue d’une autre famille sauf que Caroline assume seule tout cela. Un jour, elle a avoué : « Je n’aime pas demander de l’aide. En tant que mère célibataire, ma plus grande crainte est que je ne sois pas suffisante pour mes enfants. »

Regardez autour de vous

La France compte deux millions de mères célibataires. Alors ouvrez les yeux autour de vous et observez. Il ya certes celles qui ont voulu « faire un bébé toutes seules », mais il y a surtout celle qui surmonte la honte d’avoir eu un enfant en dehors des liens du mariage. Ou encore celle qui est entrée dans le pays illégalement pour une vie meilleure, mais qui vit dans la pauvreté. Celle qui est veuve avec quatre enfants. Celle qui a été violée et qui a gardé l’enfant. Ou celle encore qui n’avait jamais pensé qu’elle divorcerait un jour... Les mères solos ont besoin d’être soutenues. Beaucoup doivent faire face à leurs sentiments d’abandon, de colère et d’inquiétude. Avec un seul salaire, elles doivent faire face à toutes les dépenses de la vie pour leur famille. De plus, si leur présent n’est pas facile, elles peuvent redouter que l’avenir soit encore plus difficile. Le poids de ces responsabilités a souvent des répercussions sur leur santé et leur bien-être. Elles doivent souvent faire face au jugement des autres qui pensent qu’elles ont« raté » leur mariage ou qu’elles ont eu des aventures dont elles n’ont qu’à payer le prix aujourd’hui.

Plutôt que d’être de ceux qui jugent…

Soyons bienveillants envers ces femmes. Si nous en connaissons une, pourquoi ne pas lui proposer une aide concrète, comme par exemple ramener son enfant de l’école avec le(s) nôtre(s). Nous pourrions aussi l’inviter à jouer chez nous quand elle est au travail, ou tout simplement l’emmener au parc pour la laisser souffler un peu ?

Pas besoin d’attendre Noël pour allumer une étoile. Il n’y a pas de saison pour rendre visible l’amour du Dieu invisible.

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Inspiré d’un article paru dans Christianity Today.

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