Faire la fête, ça fait du bien !

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À chacun de mes anniversaires, depuis que je sais lire, mon père fabrique un petit livre illustré de mes bêtises de l’année. Ça a toujours été mon cadeau préféré. Quand je reçois mon livre, c’est un moment à la fois solennel et très drôle que nous vivons en famille. J’ai appris que, lorsqu’on fait la fête, tout notre être se sent mieux : c’est le résultat d’un cocktail d’hormones diffusées dans notre corps.

Fête


Tisser des liens

La fête permet d’abord la diffusion de l’ocytocine, une hormone impliquée dans les liens sociaux. Un toucher tendre, un compliment, une certaine complicité ou une discussion passionnante suffisent à nouer une relation agréable. On sait par ailleurs que l’isolement social est mauvais pour le moral autant que pour la santé : augmentation de la pression artérielle, élévation du taux de cortisol (l’hormone du stress), sommeil moins réparateur. Faire des rencontres est donc un bon moyen d’améliorer sa santé.

Se faire plaisir

Évidemment, la fête permet de diffuser aussi la dopamine : « l’hormone du plaisir ». Quand on écoute de la musique, on danse, on rit, on se lâche enfin, notre corps se délecte de cette hormone. Bon nombre de personnes à l’humeur triste manquent de dopamine dans leur cerveau. Une bonne fête peut remonter le moral, mais attention à la redescente ! Il faudra conserver cet état d’esprit ouvert et joyeux même quand chacun rentre chez soi.

Une petite dose d’euphorie

En pleine fête, notre cerveau est très sollicité : les lumières colorées, le brouhaha ambiant, la musique à fond, le repas copieux, les rencontres multiples, le voisin de table qui crie pour que nous réussissions à l’entendre, et la personne qui nous interpelle à l’autre bout de la pièce… Ces sollicitations engendrent la diffusion d’endorphines, des hormones diffusées aussi quand on fait du sport, et qui donnent une petite dose d’euphorie bien agréable.

La gymnastique du cerveau

Cela permet aussi au cerveau d’être plus flexible, plus vigilant et d’exercer sa capacité à être attentif sur un élément cible parmi plusieurs (comme écouter son voisin au milieu du bruit). « De nombreux systèmes sensoriels et différentes zones cérébrales s’activent et se coordonnent pour s’adapter à la complexité de cette situation. C’est un peu l’équivalent pour le cerveau d’un entraînement musculaire complet du corps », résume le neuroscientifique américain Robert Froemke. Cet entraînement peut être utile dans plein d’autres situations du quotidien.

La fête est un moment privilégié pour rencontrer du monde, lâcher prise, changer de routine, et surtout favoriser notre bonne santé. C’est une bonne prescription médicale pour cette fin d’année ! À consommer avec modération, bien sûr !

Auteurs
Émeline KREISS

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