La peur ne date pas d’aujourd’hui. Elle touche aussi bien les animaux que les êtres humains.
Heureusement d’ailleurs car elle permet à chacun d’éviter des situations dangereuses. Il y va de notre survie.
Reconnaissons que si la peur peut nous sauver la vie, elle nous la gâche aussi bien souvent. C’est, par exemple, l’enfant qui ne veut pas aller se coucher parce qu’il a peur du noir ou de faire des cauchemars ; c’est aussi l’adulte que la peur paralyse ou qui l’empêche d’entreprendre.
Certains ont voulu compter le nombre de fois où l’on trouve le commandement « n’aie pas peur », dans la Bible (au singulier ou au pluriel). Ils en ont comptabilisé 365. Cela en ferait donc un pour chaque jour si c’est vrai.
Quoi qu’il en soit, c’est un ordre que Dieu adresse lui-même aux hommes et qu’il accompagne d’une raison. Par exemple : « N’aie pas peur, je suis avec toi. Ne regarde pas autour de toi avec inquiétude. Oui, ton Dieu, c’est moi. Je te rends fort, je viens à ton secours et je te protège avec ma main puissante. »
Parfois, c’est le croyant qui témoigne : « Le SEIGNEUR est ma lumière et il me sauve, je n’ai peur de personne. »
Si le discours actuel nous invite le plus souvent à prendre confiance en nous-même pour conjurer la peur, toute la Bible nous invite, elle, à mettre notre confiance en Dieu.
C’est ainsi que Jésus promet sa paix à ses disciples et qu’il ajoute : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Une parole à entendre, à croire et à vivre en 2020.
Bonne année !
Esaïe 41.10 ; Psaumes 27.1 ; Matthieu 28.20.