J’allais oublier le matériel qui est utile pour ce temps de repos.
Certains ont peut-être compris que je voulais parler de mes parties de pêche. Je ne suis pas un grand spécialiste. Je ne suis pas équipé de matériel sophistiqué ni de canne dernier cri.Non, je préfère la canne simple car ce qui m’intéresse c’est le temps que je veux vivre au calme.
Contrairement à l’idée populaire, mettre la canne à l’eau n’est pas sans occupation. C’est ce qui me permet d’oublier pendant quelques heures ce qui encombre ma vie. Loin des bruits qui inondent mes oreilles, du téléphone qui sonne (je ferme mon portable ! !), un peu de calme apaise mon esprit. Lorsque le flotteur touche l’étang, il y a comme un déclic qui se produit. J’ai l’impression d’être plongé dans un autre monde. Les heures s’écoulent trop vite. Observer le moindre signe d’une attaque, c’est une véritable école de la patience. Parfois le vent nous trompe en agitant le flotteur. À d’autres moments c’est une tanche qui chipote l’appât. Un instant d’espérance qui nous fait relever la canne. Savoir attendre le bon moment, n’en est-il pas ainsi dans la vie ?
Savourer chaque instant
Une plus grande proximité de la nature est aussi source de renouvellement. Si parfois le poisson se fait difficile, je me mets à remercier le Seigneur pour l’occasion de contempler ce qu’il a créé. Le monde de la pêche est aussi fait de contacts humains différents de la vie courante. Si les pêcheurs apparaissent comme de grands silencieux, ce qui est nécessaire, il arrive que des contacts s’établissent. Déjà le soir, il va falloir ranger le matériel et rentrer à la maison.
Je viens de passer quelques heures particulières dans une activité proche de la nature et d’une certaine façon plus proche de mon Seigneur. Je n’ai pas fait de pêche miraculeuse, mais j’ai appris comme tout à nouveau la joie d’une paix intérieure, d’un temps de repos qui enrichissent ma vie.