Ma foi déteint sur ce que je fais

Complet Dieu et mon travail
Gisèle interviewe Jean-Philippe : un manipulateur en électroradiologie témoigne.

Abonnement au magazine Croire et Vivre

Je m'abonne

RadiologueJean-Philippe a débuté son métier dans un petit hôpital. Tout au long de sa carrière, il a appris à effectuer ses actes techniques de radiologue avec empathie…

Parlez-nous de votre métier

« Le manipulateur réalise des images au niveau d’organes (estomac, poumons, squelette…) qui servent au médecin radiologue à poser un diagnostic (lésion, pneumonie, fracture, cancer…).
Pour ce faire, il place le patient dans les positions adéquates à l’étude de la partie du corps concernée. De même il règle la position de la table et la dose de rayons X adaptée à la taille du petit doigt ou à la dimension du bassin. »

Des difficultés ?

« Nous demandons au patient de se mettre torse nu ou en chaussettes. Se retrouver en tenue légère entre les mains d’un inconnu ne va pas de soi. Je me plais à vite créer un climat de confiance et l’humour y aide bien.
Parfois aussi, préciser que les doses de rayons employées ici n’ont rien à voir avec les doses de traitement, ça aide certains à se détendre. »

Comment voyez-vous votre métier ?

« C’est gratifiant de pouvoir évaluer en direct la qualité du travail. Si l’image obtenue est de mauvaise qualité, il faut la refaire. Elle peut aussi montrer une anomalie.
L’aspect relationnel prime chez moi. Même si l’acte technique est le même, la relation avec le patient est à chaque fois différente. Je m’efforce d’entrer dans sa longueur d’onde afin de lui apporter un regard valorisant. Ici aussi, une plaisanterie saine peut l’aider à être à l’aise.
Parfois hélas, le nombre de patients induit un " travail à la chaîne ". Dommage ! »

Vous évoquez facilement votre foi ?

« J’assure le suivi de mes patients dans la durée. Cela me permet de leur en parler. J'ai l'habitude d'offrir à certains d'entre eux un calendrier avec des versets de la Bible en début d’année. Quand ils ne l’ont pas reçu, certains me le réclament.
Une dame que je connais depuis quinze ans était défigurée par l’angoisse. J’ai pris deux minutes pour prier afin qu’elle aille détendue à son opération. Elle est sortie soulagée.
Mon premier patron est Christ, qui fait de nous la lumière du monde. Ça déteint sur ce que je fais. Il a dit : " On n’allume pas une lampe pour la mettre sous un seau. Au contraire, on la place sur son support, d’où elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison*.” »


Recevez ce numéro
au format papier

3 €

J'achète ce numéro

Téléchargez ce numéro
au format ePub et PDF

2 €

J'achète ce numéro

Abonnement au magazine Croire et Vivre

Je m'abonne

Informations complémentaires

*Matthieu 5.15



Vous aimerez aussi

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail nous permet :

  • de vous reconnaitre et ainsi valider automatiquement vos commentaires après 3 validations manuelles consécutives par nos modérateurs,
  • d'utiliser le service gratuit gravatar qui associe une image de profil de votre choix à votre adresse e-mail sur de nombreux sites Internet.

Créez un compte gratuitement et trouvez plus d'information sur fr.gravatar.com

Chargement en cours ...