Le mot de la Bible
Captivité
La Bible parle souvent de captivité, au sens concret comme au sens figuré. L’histoire du peuple d’Israël est marquée par plusieurs épisodes d’enfermement : l’esclavage en Égypte, l’exil à Babylone, ou encore la domination romaine.
En hébreu, shabah désigne le fait d’être fait prisonnier, capturé. Le verbe ’acar signifie « lier » ou « enchaîner », et peut aussi évoquer l’idée d’un lien contractuel, comme un serment. En grec, aichmalôtos (« captif ») vient du verbe aichmalôtizô : « faire prisonnier », « réduire en esclavage » – terme que Paul emploie pour parler de l’homme « captif de la loi du péché* ».
Mais la captivité n’a jamais le dernier mot. Dans l’Évangile, Jésus se présente comme celui qui « proclame aux captifs la délivrance** ». Il ouvre une voie de libération, non seulement sociale ou politique, mais intérieure et spirituelle.
*Romains 7.23.
** Luc 4.18.
Thibault Foulon, Directeur de la Ligue pour la Lecture de la Bible – Vivre la Parole
Paus’café
Combattre les idées reçues
La première fois où je suis allée travailler dans un hôpital psychiatrique pour enfants, j’ai été impressionnée. Il fallait passer un sas grillagé et tout était sous clef à l’intérieur. Que pouvaient bien faire ces enfants pour qu’on les enferme ? On m’a présenté Sam, un garçon âgé de 9 ans qui parlait à peine et voulait tout le temps s’enfuir. Nous nous sommes apprivoisés mutuellement. Au fil des semaines, je l’ai vu évoluer favorablement, à tel point qu’il pouvait dire des mots, formuler des demandes, et rester assis durant une heure entière. Un garçon transformé !
Finalement, j’ai revu l’idée que j’avais de l’hôpital psychiatrique : non, ce n’est pas une prison. C’est un lieu qui protège les enfants d’eux-mêmes. Un endroit où ils se sentent tellement en sécurité qu’ils peuvent se restaurer et grandir.
Émeline Kreiss, Neuropsychologue
S'émerveiller

Pas de mouche, pas de chocolat
Pour la « chocoholique » que je suis, recevoir en cadeau du bon chocolat fait toujours très plaisir. J’ai du mal à comprendre ceux qui n’aiment pas le chocolat – mais il y en a ! Ils ne connaissent pas le réconfort d’un chocolat chaud quand il fait froid ou quand on a un coup de blues. L’odeur prépare le moment de la dégustation, la sensation d’onctuosité chaleureuse qui descend et réchauffe le corps… Ou le petit carré qui fond légèrement dans la bouche quand on boit un café noir, apportant une certaine douceur. Hmm ! Je ne peux pas m’empêcher de sourire en y pensant.
Vous le savez sans doute, le chocolat est originaire de l’Amazonie. Il était utilisé dans un premier temps...