
La mémoire affective
Face à un événement, ou à une expérience partagée, notre mémoire nous remet en tête, de manière impromptue, le souvenir de ce que nous avons vécu par le passé. Là, on entre dans autre chose : bon ou mauvais souvenir ?
Ne pas ressasser les blessures et les échecs
On peut perdre toute confiance, parce qu’une fois, dans notre vie, le sol s’est dérobé sous nos pieds et que nous nous sommes retrouvés complètement désemparés.
Le chemin du pardon est salutaire pour surmonter nos blessures. Il est souvent long et tortueux, mais il nous permet d’arrêter de ressasser, semaine après semaine, ou année après année, les mêmes haines recuites. Quand notre mémoire nous encombre, il est, en effet, libérateur de nous tourner vers le présent et de laisser notre passé en paix.
Les échecs, pour leur part, peuvent nous orienter vers une autre manière de mobiliser notre mémoire. Les comédiens, par exemple, lorsqu’ils répètent, utilisent ce qui ne va pas dans leur manière de jouer pour chercher des voies nouvelles. Ils ne peuvent pas parvenir directement à quelque chose de satisfaisant et c’est progressivement qu’ils découvrent ce dont ils étaient en quête. Et, de fait, il y a beaucoup de choses, dans la vie, que nous avons réussies après les avoir ratées. On peut refaire...